Dimanche 17 mars, Abdelilah, Fofana, Hakim, Kader, Michel et Ody ont été accueillis par Sarah, Marie, Aubry et père Arnaud.
Pêcheurs, démaillage des sardines, 1931,
Émilien Victor Barthélemy (1885-1964),
huile sur toile, 115 x 146 cm, Marseille, musée des Beaux-Arts
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Avant de passer à table, Michel nous a parlé d’un de ses amis à saint Lazare détruit par l’alcool. L’alcool nous confie-t-il, c’est comme une drogue. Tu es en manque, tes mains tremblent alors tu bois pour apaiser ton corps. Dans l’après-midi, il avait dû porter son ami. Nous échangeons rapidement.
« Je suis heureux à Hiver solidaire » - nous dit-il ému. Fofana, quant à lui, était très heureux du cadeau d’Ody, qui lui a ramené une belle parka.
Vient l’excellent dîner préparé par Sarah et Marie (soupe de poireaux et de pommes de terre, bœuf carottes, salade de fruits et gâteau au chocolat).
Le manque de logement à Paris, le pillage de certains magasins par les gilets jaunes, la dangereuse pêche du poulpe à la main nue, les sardines marocaines, le théâtre…
Les thèmes se succèdent, alternés par des conversations plus personnelles avec ses voisins, notamment à propos de ses enfants, du pardon. Avec le temps, une confiance et une amitié respectueuse se sont installées. Nous en prenons conscience et en sommes touchés. « Moi qui n’osais plus rentrer dans une église, voilà que désormais j’y habite » dit en souriant Michel.
Pendant la nuit, Hakim est parti dormir à côté du lavabo dans l’église à cause des souris. Cela alimente notre conversation du petit déjeuner. Un consensus se dégage : ce sont les marteaux-piqueurs des travaux qui les repoussent et notre garde-manger qui les attire. Kader souhaiterait de la glue pour faire d’autres pièges, quant à Abdel, philosophe, lui qui est sur leur passage, amusé, les regarde passer.
Le manque de logement à Paris, le pillage de certains magasins par les gilets jaunes, la dangereuse pêche du poulpe à la main nue, les sardines marocaines, le théâtre…
Les thèmes se succèdent, alternés par des conversations plus personnelles avec ses voisins, notamment à propos de ses enfants, du pardon. Avec le temps, une confiance et une amitié respectueuse se sont installées. Nous en prenons conscience et en sommes touchés. « Moi qui n’osais plus rentrer dans une église, voilà que désormais j’y habite » dit en souriant Michel.
Pendant la nuit, Hakim est parti dormir à côté du lavabo dans l’église à cause des souris. Cela alimente notre conversation du petit déjeuner. Un consensus se dégage : ce sont les marteaux-piqueurs des travaux qui les repoussent et notre garde-manger qui les attire. Kader souhaiterait de la glue pour faire d’autres pièges, quant à Abdel, philosophe, lui qui est sur leur passage, amusé, les regarde passer.