Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.
Vendredi 21 février, Bah, Daniel, Dramane, Petru, Roberto et Samson ont été accueillis par Virginie, Jean-Marc, Davide et Soro.
Rome vue de l’Ara Coeli, André Hebuterne (1894-1992), huile sur toile, 60 x 73 cm, Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne |
Tout le monde arrive à l’heure, sauf Virginie et Fofana partis chercher les pizzas qui feront office de plat principal. Bertrand passe nous voir mais ne restera pas dîner.
Après la traditionnelle prière de Petru avant le repas - comparée à une litanie des Saints selon certains, et à la chanson Salut à toi de Bérurier noir selon d’autres - nous passons à table et cette grande table en bois remplie de cartons de pizzas que nous faisons passer des uns aux autres ressemble davantage à un repas de famille en vacances qu’à une soirée Hiver Solidaire classique. Le taboulé est servi en même temps que les pizzas, servies elles-mêmes en même temps que les yaourts, les fruits et les pains au chocolat. Fofana discute avec Soro, tandis que Davide débat en italien avec Roberto de savoir quelle ville est la plus chère entre Rome et Paris, du pétrole caché dans les nappes phréatiques du Vénézuela et de bien d’autres choses que je n’entends pas, trop occupée à parler avec Bah et Samson et distraite par les farces de Petru (resté parmi nous jusqu’à la fin du repas) qui s’amuse à cacher les yaourts sous son pull.
Ce vendredi soir est un joyeux bazar, et cela a l’air de ravir tout le monde.
Une pause cigarettes-confidences-débat sur le prix des cigarettes en Afrique sur les marches de l’église s’impose avant de commencer la vaisselle.
Extinction des feux avant 22 h 15. Nuit paisible et sonore.
Niveau courses, il manque du piment et du gruyère non râpé !