samedi 12 janvier 2019

Compte-rendu du 6e soir d'Hiver Solidaire 2019



D'un soir à l'autre, d'un bénévole à l'autre un lien se noue avec les personnes de la rue accueillies dans le cadre d'Hiver solidaire à Saint-Vincent-de-Paul. 
Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.

Vendredi 11 janvier, Fofana, Johnson, Kader  & Thierry ont été accueillis par Laurent et François.



Nature morte au poisson,  Balthazar Gomes Figueira (1604-1674), 
Huile sur toile, 73 x 54 cm, Paris, musée du Louvre
« L’équipe était restreinte hier soir à nos quatre accueillis réguliers (Fofana, Johnson, Kader et Thierry) et à deux bénévoles. Les accueillis sont arrivés aux alentours de 20h, mais pas de nouvelles des deux autres (Abdel et Ionut).
La soirée a commencé avec un petit flottement concernant le dîner, Laurent se retrouvant seul à apporter qu’une partie du dîner.
Heureusement, Laurent avait préparé sa spécialité : un magnifique et succulent curry de poisson, pommes de terre avec riz basmati qui a fait le bonheur de tous et a rempli les estomacs. Après le fromage, Corinne a débarqué en fin de repas avec un succulent pain d’épice au miel, qu’elle finissait de cuire … pour sa famille ! Merci beaucoup à Corinne qui nous a permis d’avoir un repas complet.
Ces péripéties n’ont en rien troublé notre joyeuse équipe. Chacun nous parait avoir trouvé sa place et l’entente entre les accueillis est bonne.
La conversation a roulé sur de nombreux sujets, et chacun y a participé : l’économie mondiale et française, le concorde, la situation en Côte d’Ivoire, les habitudes alimentaires ...
Les habitudes semblent prises pour les tâches ménagères : Fofana et Johnson se spécialisent dans la vaisselle, Kader dans le balayage …
Si l’heure du coucher est bien respectée vers 22h30, le lever à  7h00 nécessite d’être bien encouragé !
Si la nuit était à peu près calme à l’intérieur, la Pointe du Grouin nous a amené son animation habituelle.
Sur les questions matérielles, il faut prévoir d’apporter du lait. Il ne reste plus qu’un litre, sachant qu’un litre est consommé chaque matin. Et la dernière plaque de beurre vient d’être entamée. »