Dimanche 20 janvier, Fofana, Johnson, Kader & Thierry ont été accueillis par Solange, François, Arnaud et Valentin.
Éruption du Vésuve, 1817-1820,
Joseph Mallord William Turner (1643-1684),
Aquarelle, 39,7 x 28,6 cm, Londres, Yale Center for British Art
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Il y a une grâce de tous nous réunir autour du Christ accueillis et accueillants - tous hôtes de sa demeure.
Solange et François nous ont concocté un délicieux dîner - soupe de potiron avec des noisettes et de l’huile de noisette, gratin de pommes de terre et des carottes ajoutant une note sucrée, des fromages d’Auvergne et une salade de fruits avec des bananes.
Pour chacun des accueillants, c’est la première soirée de l’année à Hiver solidaire. Intérieurement, nous sentons que de nombreux bénévoles sont déjà passés et ont déjà posé de multiples questions.
À nous de nous inscrire dans la continuité, en essayant d’éviter les premières questions habituelles de présentation répétitives avec le temps, des sujets, spontanément, sortent : les réseaux sociaux - avec une explication de Fofana et de Johnson à Thierry sur les vertus de Facebook avec les désapprobations de Kader, la géologie du Massif central, l’éruption des volcans et la géographie de la Côte d’Ivoire, la cuisine ivoirienne et les fromages français, quelques traits de l’histoire d’Abdel Kader...
Et, bien sûr, quelques mots sur les gilets jaunes. Si Thierry semblait au départ fatigué par sa journée, Kader un peu plus sur sa réserve, tous se sont animés progressivement avec les échanges.
La vaisselle est bien rodée. Fofana et Johnson ont pris les choses en main, pendant que Kader s’est activé avec deux balais pour nettoyer la salle. Dans un coin, Thierry nous montre les photos de ses expositions de maquettes de bateaux, Valentin et François restent parler avec lui. Avec Fofana, nous parlons rapidement de la mosquée de Suresnes où il va le vendredi pour la prière. Vingt trois heures,nous éteignons la lumière.
Réveil à 7 heures,un peu difficile, la température extérieure a baissé. Après un petit déjeuner, chacun repart de son côté. Fofana, Johnson et Thierry comptent aller aux Captifs la libération. Ils apprécient d’être appelés par leur prénom, d’être attendus et estimés, de pouvoir se laver, de trouver aussi des activités pour éviter à leur tête de trop tourner en rond sur leur situation.
Merci Seigneur de nous rassembler autour de toi et de nous faire goûter le bonheur de la fraternité. Nous te confions nos amis de la rue, leur vie et leurs préoccupations.