Vendredi 8 février, Abdelilah, Fofana, Johnson & Kader ont été accueillis par Dominique, Aurélie, Raphaël et Bertrand.
La pêche miraculeuse, Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520),
gouache, 32 x 39 cm, Carton de tapisserie commandé
par le pape Léon X pour la chapelle Sixtine
Londres, Victoria and Albert Museum
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La première fenêtre sur le mur de gauche (face à l’autel) avait du mal à se fermer et s’est ouverte dans la nuit ce qui a fini par rafraîchir l’atmosphère. Je l’ai signalé à Jean-Michel.
Il reste beaucoup de fromage, ne plus en emmener pendant quelques jours pour que le frigo ne sente pas trop.
Johnson a dîné avec nous avant de rejoindre à 21h30 son nouveau logement. Il est content et espère que cela va durer.
Ambiance détendue et sereine. Les accueillis n’ont plus très envie de parler de leurs origines («je suis français») donc les bénévoles prennent le relais en parlant des leurs. Quelques fou-rires, échanges sur le handicap (est-il approprié de parler de personnes «en situation» de handicap, étymologie du mot («hand in cap», jeu de la main dans le chapeau) et surtout échanges pendant et après le repas sur la pêche, les poissons (ou pêche-t-on le thon ?), les techniques (cages lancées au large de la Mauritanie en gardant leurs coordonnées GPS) et les conditions de vie des pêcheurs.
Après le repas, l’un des accueillis me fait part de son étonnement (sans jugement) que «les maris acceptent que leurs femmes dorment avec des hommes dans la crypte» : nous partageons sur le fait que c’est lié aux circonstances et exceptionnel, que c’est dans une église... Et qu’il y a effectivement des différences de culture sur le sujet des femmes.
Malgré une quinzaine de minutes après le repas où les écrans prennent le dessus (à quoi ressemblera Hiver Solidaire dans 20 ans ?), les conversations reprennent et l’on sent qu’une réelle fraternité s’est installée.
Après le repas, l’un des accueillis me fait part de son étonnement (sans jugement) que «les maris acceptent que leurs femmes dorment avec des hommes dans la crypte» : nous partageons sur le fait que c’est lié aux circonstances et exceptionnel, que c’est dans une église... Et qu’il y a effectivement des différences de culture sur le sujet des femmes.
Malgré une quinzaine de minutes après le repas où les écrans prennent le dessus (à quoi ressemblera Hiver Solidaire dans 20 ans ?), les conversations reprennent et l’on sent qu’une réelle fraternité s’est installée.