Un magazine suédois dévoile les CV de SDF dans la rue
En Suède, on ne rigole pas avec les températures, surtout quand l’hiver approche. Au cours de cette période, elles peuvent varier en moyenne de – 5 degré du côté de Stockholm à – 20 degré du côté de Kiruna, une petite ville de 20 000 habitants située au nord-est du pays, en Laponie suédoise.
Pour aider les sans domicile fixe qui sont les plus touchés, le magazine suédois Situation Stockholm a confectionné en mai dernier une série de panneaux d’affichage comportant leur CV. L’idée : réussir, alors que les ventes du magazine diminuait de 22% en 2012 et que le nombre de SDF augmentait dans le même temps, à faire que les futurs acheteurs les connaissent mieux. Car ce sont près de 350 SDF qui vendent ce magazine culturel dans la rue pour réussir à joindre les deux bouts.
Les CV retracent ainsi leurs parcours parfois chaotiques, illustrant à la fois leurs origines comme le soutien dont ils ont besoin. Une manière de mettre en lumière ces vendeurs peu ordinaires. L’un a fait une école d’ingénieur pour se retrouver, pendant près de 20 ans, chômeur. Un autre a commencé à prendre de la drogue à 11 ans pour réussir à s’en détacher en 2011, 40 ans plus tard. Un dernier est facteur puis a travaillé à la télévision. Il finit par être viré, ne “réussissant par à gérer son travail”. En commentaire de l’une des affiches, on peut lire : "Il faut quelqu’un de spécial pour vendre Situation Stockholm."
Les CV retracent ainsi leurs parcours parfois chaotiques, illustrant à la fois leurs origines comme le soutien dont ils ont besoin. Une manière de mettre en lumière ces vendeurs peu ordinaires. L’un a fait une école d’ingénieur pour se retrouver, pendant près de 20 ans, chômeur. Un autre a commencé à prendre de la drogue à 11 ans pour réussir à s’en détacher en 2011, 40 ans plus tard. Un dernier est facteur puis a travaillé à la télévision. Il finit par être viré, ne “réussissant par à gérer son travail”. En commentaire de l’une des affiches, on peut lire : "Il faut quelqu’un de spécial pour vendre Situation Stockholm."
En Utah, aux États-unis, il n'y aura bientôt plus de sans-abri
L’Utah a fait le calcul : héberger les SDF coûte moins cher que de les laisser dans la rue. L’état du Grand Lac Salé offre donc des appartements aux sans-abris.
John Huntsman, l’ex-gouverneur républicain de l’état de l’Utah, aux États-Unis, avait entrepris de mettre fin au problème des sans-abris il y a 8 ans, grâce au plan «Housing First» : le logement d’abord.
La solution n’a rien de révolutionnaire, elle est même plutôt évidente : pour résoudre le problème des sans-abris, il suffit de leur donner un logement.
Les sans-abris se voient ainsi proposer un logement, et sont suivis par un travailleur social. Mais la jouissance du logement n’est attachée à aucune condition, sinon celle d’être en contact avec le travailleur social assigné. L’occupant ne risque pas l’expulsion au bout d’un certain temps.
Qui paie la facture me direz-vous ? C’est bien le contribuable américain. Mais il y trouve également son compte, car au final, la note est moins salée. En effet, les autorités ont fait le calcul :
Les visites régulières à l’hôpital et en prison ont un coût annuel évalué à 16 670 $ par SDF et par an.
Or le coût d’un logement et d’un travailleur social affecté par sans-abri n’est que de 11 000 $ par an.
Qui l’eût cru, héberger les sans-abris est en fait une source d’économies pour l’Utah.
En 8 ans, ce programme a permis de faire chuter le nombre de sans-abris de 78%, selon The Independent. Son succès est tel que d’autres états envisagent sérieusement de reproduire le modèle de l’Utah.
En France, la ministre du logement Cécile Duflot avait annoncé la réquisition de logements vides pour l’hébergement des sans-abris et des mal-logés. Un an après son annonce, aucun logement n'a été réquisitionné, malgré l’action des associations qui continuent de réclamer l'application de la loi de 1945.
Source : http://www.madmoizelle.com/utah-zero-sdf-221668
John Huntsman, l’ex-gouverneur républicain de l’état de l’Utah, aux États-Unis, avait entrepris de mettre fin au problème des sans-abris il y a 8 ans, grâce au plan «Housing First» : le logement d’abord.
La solution n’a rien de révolutionnaire, elle est même plutôt évidente : pour résoudre le problème des sans-abris, il suffit de leur donner un logement.
Les sans-abris se voient ainsi proposer un logement, et sont suivis par un travailleur social. Mais la jouissance du logement n’est attachée à aucune condition, sinon celle d’être en contact avec le travailleur social assigné. L’occupant ne risque pas l’expulsion au bout d’un certain temps.
Chacun y trouve son compte
Qui paie la facture me direz-vous ? C’est bien le contribuable américain. Mais il y trouve également son compte, car au final, la note est moins salée. En effet, les autorités ont fait le calcul :
Les visites régulières à l’hôpital et en prison ont un coût annuel évalué à 16 670 $ par SDF et par an.
Or le coût d’un logement et d’un travailleur social affecté par sans-abri n’est que de 11 000 $ par an.
Qui l’eût cru, héberger les sans-abris est en fait une source d’économies pour l’Utah.
En 8 ans, ce programme a permis de faire chuter le nombre de sans-abris de 78%, selon The Independent. Son succès est tel que d’autres états envisagent sérieusement de reproduire le modèle de l’Utah.
En France, des réquisitions impossibles
En France, la ministre du logement Cécile Duflot avait annoncé la réquisition de logements vides pour l’hébergement des sans-abris et des mal-logés. Un an après son annonce, aucun logement n'a été réquisitionné, malgré l’action des associations qui continuent de réclamer l'application de la loi de 1945.
Source : http://www.madmoizelle.com/utah-zero-sdf-221668