Mercredi 6 février, Abdelilah, Fofana, Johnson & Kader ont été accueillis par Corinne, Emmanuelle, Charles et Emmanuel.
La table mise à l’atelier, Maurice Marinot (1882-1960), huile sur toile,
27 x 35 cm, Lille, Palais des Beaux-Arts
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Nous arrivons en bon ordre et à l’heure sous une pluie battante, contents de nous réfugier au sec et à l’abri.
Hakim est absent pour quelques jours, nous sommes donc huit ce soir. La table est dressée en un clin d’œil comme dans ce conte des frères Grimm qui me fascinait tant, enfant.
Le repas est délicieux : une soupe carotte-coco-cumin, des pavés de saumon en papillote avec une fondue de poireaux dont Charles nous promet la recette, fromages variés et cake chocolat-banane encore tiède.
La conversation est amicalement décousue, de l’islam à l’adoption internationale en passant par les perspectives économiques et sociales de l’Amérique latine, les pérégrinations des uns, les espoirs des autres, et nous poursuivons autour de la vaisselle d’abord, d’une tisane ensuite, tandis que chacun se prépare à se coucher.
Un bon moment, doux et fraternel. Je suis frappée à nouveau de la gentillesse et de la prévenance qui règnent dans le petit groupe, qui a pris ses marques et ses habitudes. Même les bougons ont du mal à bougonner.
Nuit tranquille, même si nous avons tous été réveillés vers 5-6h du matin sans trop savoir pourquoi.
Petit déjeuner convivial où nous prenons un peu trop notre temps à papoter, mais heureusement l’organisation bien rodée nous permet de boucler ménage, ventilation, et rangement en une dizaine de minutes, et nous sommes dehors dans le matin doux à 8h15.
Je crois que nous sommes vraiment à court de café.