Dimanche 25 février, Mathilde, Enguerran, Augustin et Pierre ont accompagné Alain, Moussa, Soro, Soulymane et Umberto.
Balade parisienne, 1966,Willy Ronis (1910-2009), Charenton-le-Pont, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine |
«À 20h 15 ils sont tous là ! Après quelques coups de fil et discussions de retrouvailles la table est mise (avec l’accompagnement de quelques accords de violon d’Umberto) et le dîner débute avec une soupe bien chaude fort appréciée de tous vu la température extérieure. Il se poursuit avec un plat de blancs de poulet cuits dans du coco, de la coriandre et bien d’autres choses, servi avec du quinoa que découvrent avec bonheur nos amis africains.
On en redemande et finalement il ne reste que l’équivalent d’une barquette qu’Alain remportera le lendemain, le tout conformément à la politique « no reste » ! Personne ne voulant de fromage on passe directement à la compote de pommes servie dans des verres faute d’un nombre de bols suffisant (peut-être quelque chose à rajouter à la vaisselle existante ?) et accompagné de délicieux petits sablés faits maison.
La conversation, éclectique comme à l’accoutumée, débute avec une description de la très longue ballade dans Paris de Soro et Moussa guidés par Augustin. Augustin a une longue discussion avec Alain (qui a quelque chose à dire quel que soit le sujet de discussion abordé) tandis que Souleymane comme d’habitude écoute d’une oreille et suit un match de foot de l’autre et que Moussa reste surtout silencieux.
Umberto, malheureusement placé en bout de table, participe peu. Mais tout bascule d’un coup lorsque vient sur la nappe (on ne se souvient plus comment) la question de la politique en Côte d’Ivoire. On assiste alors au spectacle étonnant de Souleymane, soudain exalté, prenant à témoins les accueillants de la turpitude de…. eh bien nous ne savions pas de qui il s’agissait car nous ne pouvions comprendre un traître mot de ce qu’il disait. La véhémence de Souleymane allait crescendo et Alain se mettait aussi de la partie mais de façon plus cool, tandis que Soro trouvait tout cela très drôle.
Finalement on demanda gentiment à Souleymane de se calmer et de se rasseoir et le reste du dîner se passa très bien. Alain tint à nous expliquer qu’il s’agissait là de la façon normale dont les africains parlent de politique et qu’il n’y avait aucune animosité de part et d’autre, ce que nous sommes tout à fait portés à croire. En fait ils étaient peut-être même tous du même avis…
La table fut promptement rangée et après le départ d’Enguerran et Mathilde quelques conversations se poursuivirent tranquillement. Les lumières furent éteintes à 22h15 et malgré les inquiétudes de la veille la nuit fut bonne et personne n’eut froid.
Lever à 7 heures, petit déjeuner convivial, et départ dans le grand froid redouté à 8h10.
Je retiens deux leçons de cette soirée : veiller à ce qu’Umberto soit assis près d’un accueillant ; et éviter à tout prix de parler de la politique en Côte d’Ivoire.
Les quelques choses manquantes seront apportées lundi soir.»
On en redemande et finalement il ne reste que l’équivalent d’une barquette qu’Alain remportera le lendemain, le tout conformément à la politique « no reste » ! Personne ne voulant de fromage on passe directement à la compote de pommes servie dans des verres faute d’un nombre de bols suffisant (peut-être quelque chose à rajouter à la vaisselle existante ?) et accompagné de délicieux petits sablés faits maison.
La conversation, éclectique comme à l’accoutumée, débute avec une description de la très longue ballade dans Paris de Soro et Moussa guidés par Augustin. Augustin a une longue discussion avec Alain (qui a quelque chose à dire quel que soit le sujet de discussion abordé) tandis que Souleymane comme d’habitude écoute d’une oreille et suit un match de foot de l’autre et que Moussa reste surtout silencieux.
Umberto, malheureusement placé en bout de table, participe peu. Mais tout bascule d’un coup lorsque vient sur la nappe (on ne se souvient plus comment) la question de la politique en Côte d’Ivoire. On assiste alors au spectacle étonnant de Souleymane, soudain exalté, prenant à témoins les accueillants de la turpitude de…. eh bien nous ne savions pas de qui il s’agissait car nous ne pouvions comprendre un traître mot de ce qu’il disait. La véhémence de Souleymane allait crescendo et Alain se mettait aussi de la partie mais de façon plus cool, tandis que Soro trouvait tout cela très drôle.
Finalement on demanda gentiment à Souleymane de se calmer et de se rasseoir et le reste du dîner se passa très bien. Alain tint à nous expliquer qu’il s’agissait là de la façon normale dont les africains parlent de politique et qu’il n’y avait aucune animosité de part et d’autre, ce que nous sommes tout à fait portés à croire. En fait ils étaient peut-être même tous du même avis…
La table fut promptement rangée et après le départ d’Enguerran et Mathilde quelques conversations se poursuivirent tranquillement. Les lumières furent éteintes à 22h15 et malgré les inquiétudes de la veille la nuit fut bonne et personne n’eut froid.
Lever à 7 heures, petit déjeuner convivial, et départ dans le grand froid redouté à 8h10.
Je retiens deux leçons de cette soirée : veiller à ce qu’Umberto soit assis près d’un accueillant ; et éviter à tout prix de parler de la politique en Côte d’Ivoire.
Les quelques choses manquantes seront apportées lundi soir.»