Vendredi 23 mars, Juliette, Marine, Clémentine, Bertrand & Bernard ont accompagné Moussa, Soro, Umberto et Yannick.
La parabole des talents, 2017,
Annette Gandy Fortt
(artiste américaine née en 1944).
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« Préambule :
Je passe 5 minutes chez moi avant d’aller chercher les clés de la crypte.Mon fils aîné me raconte, très enthousiaste, que Soro et Damien sont venus dans sa classe l’après-midi pour raconter l’odyssée de Soro à travers désert, mer, montagne et autres «aventures» plus ou moins dramatiques, ponctuée d’une belle rencontre en Libye. Ses frère et sœurs sont admiratifs devant tant de détermination. Puisqu’il s’agit visiblement d’un héros, la petite me demande : «mais alors, Zorro existe vraiment ?».
À notre arrivée nous retrouvons les sourires habituels. Les échanges tournent autour de la marine (Yannick raconte ses souvenirs d’enfance près de la caserne), des attentats, de la musique, et ce n’est que le lendemain au petit déjeuner que nous aborderons le sujet football. À part Moussa, Yannick, Soro et Umberto participent aux échanges.
Nous reparlons aussi avec Soro de son expérience face aux enfants l’après-midi dont il a l’air très content. Il leur a expliqué qu’ils avaient beaucoup de chances d’aller à l’école. Il rit lorsque je lui rappelle qu’un des enfants a répondu qu’au contraire il avait de la chance de ne pas avoir d’école dans son village. Puis, assez grave, il répète à plusieurs reprises «j’ai mal de ne pas être allé à l’école».
À la fin du repas nous allons assister dans l’église avec Umberto à la deuxième partie d’un magnifique concert dont les notes lointaines avaient déjà égayé notre début de repas.
Les convives se régalent en mangeant la soupe, les boulettes de poulet au riz et à la tomate et ... le délicieux riz au lait qui ravira Umberto au dîner et petit déjeuner.
Dernier témoignage qu’on m’a proposé de raconter dans ce compte-rendu : il y a une semaine, une trentaine de servants et servantes ont passé un moment dans la crypte pour la remise des cordons. L’évangile était la parabole des talents. Le père Derek a improvisé en prenant le violon d’Umberto qui se trouvait derrière lui pour donner un exemple de personne qui avait un talent et leur demander de réfléchir à leurs propres talents. Puis les échanges ont «dérivé» sur Hiver solidaire et les enfants ont multiplié les questions et propositions d’aider («y-a-t-il une liste de choses qu’on peut leur donner en les rapportant de chez nous»?). Nous avons dû leur expliquer qu’ils ne pouvaient pas aller dans le quartier et proposer à toutes les personnes qui en avaient besoin de venir dormir à Hiver Solidaire mais ils pouvaient en revanche parler avec eux et leur sourire. Ils sont donc repartis déterminés à apporter leur petite contribution à cette aventure qui semble porteuse de tant de fruits dans la paroisse et le quartier ! »
Je passe 5 minutes chez moi avant d’aller chercher les clés de la crypte.Mon fils aîné me raconte, très enthousiaste, que Soro et Damien sont venus dans sa classe l’après-midi pour raconter l’odyssée de Soro à travers désert, mer, montagne et autres «aventures» plus ou moins dramatiques, ponctuée d’une belle rencontre en Libye. Ses frère et sœurs sont admiratifs devant tant de détermination. Puisqu’il s’agit visiblement d’un héros, la petite me demande : «mais alors, Zorro existe vraiment ?».
À notre arrivée nous retrouvons les sourires habituels. Les échanges tournent autour de la marine (Yannick raconte ses souvenirs d’enfance près de la caserne), des attentats, de la musique, et ce n’est que le lendemain au petit déjeuner que nous aborderons le sujet football. À part Moussa, Yannick, Soro et Umberto participent aux échanges.
Nous reparlons aussi avec Soro de son expérience face aux enfants l’après-midi dont il a l’air très content. Il leur a expliqué qu’ils avaient beaucoup de chances d’aller à l’école. Il rit lorsque je lui rappelle qu’un des enfants a répondu qu’au contraire il avait de la chance de ne pas avoir d’école dans son village. Puis, assez grave, il répète à plusieurs reprises «j’ai mal de ne pas être allé à l’école».
À la fin du repas nous allons assister dans l’église avec Umberto à la deuxième partie d’un magnifique concert dont les notes lointaines avaient déjà égayé notre début de repas.
Les convives se régalent en mangeant la soupe, les boulettes de poulet au riz et à la tomate et ... le délicieux riz au lait qui ravira Umberto au dîner et petit déjeuner.
Dernier témoignage qu’on m’a proposé de raconter dans ce compte-rendu : il y a une semaine, une trentaine de servants et servantes ont passé un moment dans la crypte pour la remise des cordons. L’évangile était la parabole des talents. Le père Derek a improvisé en prenant le violon d’Umberto qui se trouvait derrière lui pour donner un exemple de personne qui avait un talent et leur demander de réfléchir à leurs propres talents. Puis les échanges ont «dérivé» sur Hiver solidaire et les enfants ont multiplié les questions et propositions d’aider («y-a-t-il une liste de choses qu’on peut leur donner en les rapportant de chez nous»?). Nous avons dû leur expliquer qu’ils ne pouvaient pas aller dans le quartier et proposer à toutes les personnes qui en avaient besoin de venir dormir à Hiver Solidaire mais ils pouvaient en revanche parler avec eux et leur sourire. Ils sont donc repartis déterminés à apporter leur petite contribution à cette aventure qui semble porteuse de tant de fruits dans la paroisse et le quartier ! »