Mardi 20 mars, Juliette, Alexis et Grégoire ont accompagné Alain, Moussa, Soro, Umberto et Yannick.
Le chef d’oeuvre inconnu (Honoré de Balzac),
1931, Pablo Picasso (1881-1973), Manuscrit,
Paris, musée national Picasso |
Sulyman est comme prévu absent.
Soirée enjouée. Plusieurs foyers de discussions, éclectiques : on parle littérature, météo, politique, charge mentale, housse de couette, assainissement de l’eau, Puy du fou...
Umberto nous gratifie de quelques morceaux alertes, qui font écho au concert en répétition dans l’église.
Le dîner - soupe, pâtes au thon, fromage, gâteau au chocolat - fait l’unanimité. Aucun reste. Merci à Juliette et à ses jeunes cuisinières.
Après leur départ, cigarette digestive avec Yannick. HS fini, il veut quitter Paris pour le sud où il semble assez sûr de trouver du boulot (il est conducteur de camion hydrocureur).
En bas, Soro révise ses cours de français. Moussa s’est couché. Autour d’une tisane, Alain évoque les quelques jours qu’il vient de passer en Vendée pour voir ses deux fils. Pas évident. Bien qu’il n’ait pas d’expérience dans ce secteur, il nourrit l’espoir de travailler dans la finance, dans des fonctions de back office. Pour ce faire, il veut continuer à se former. Il loue l’action de HS, le fait que ça lui a permis de sortir de l’isolement. On lui dit que ces soirées enrichissent tout le monde.
Extinction des feux à 22 h 45.
Réveil à 7 h. Petit-déjeuner sympa. On sent toutefois poindre l’inquiétude de l’après HS. Départ à 8 h. Avec Moussa et Soro, nous nous rendons directement au foyer Camara où ils ont rendez-vous à 8 h 30.
Il reste du fromage. Soro serait preneur de clémentines. Il n’y a plus du tout de café (la cafetière remarchant, du café moulu sera apprécié). Manquent aussi beurre, sopalin et une confiture. Et peut-être aussi quelques gâteaux secs ou des biscottes pour le petit déjeuner quand le pain vient à manquer comme ce matin.»