Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.
Mercredi 29 mars, Brigitte, Cyrille, Bernard et Yves ont accompagné Alain, Cédric, Mohammed et Rabah.
Le Boulevard Montmartre, effet de nuit, 1897, Camille Pissaro (1830-1903), huile sur toile, 64,8 x 53,3 cm, New-York (NY), Londres, National Gallery |
Potage aux légumes variés, puis navarin de printemps avec ses baies de genièvre, tout le monde en a repris volontiers une deuxième ration, puis plateau de fromage et en dessert, une belle tarte aux pommes accompagnée d’une crème glacée à la vanille.
Les discussions nous ont conduits à nouveau sur le Clemenceau, mais aussi le long des rues de Paris à propos des maraudes que Cyrille et Brigitte font auprès des personnes sans abri...
La pensée du jour est écrite au tableau par Cédric : les défaites n’ont jamais de boulevard. À méditer.
Après le café et la pause cigarette, Alain part rejoindre son hôtel, accompagné de Bernard.
Cédric et Rabah font mousser l’eau et briller la vaisselle.
Au retour de Bernard, nous éteignons les feux. Il est onze heures.
Le réveil sonne à 7 heures. Mohamed est déjà dans la salle à manger, avec sa tasse de café.
Toutes opérations du matin exécutées selon le rythme habituel, jusqu’à la sortie de la maison des jeunes un peu avant huit heures.
Il reste du fromage au frigo pour au moins un repas. »