Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.
Lundi 8 janvier, Marion, Yves et Pierre ont accompagné Olivier, Nouri et Souleymane.
Les galettes à l'anis du pays de Monts, 1933, Émile Boutin (1874-1951), gouache sur papier, 53 x 34,9 cm, Marseille, MUCEM |
Cependant, ce serait trop facile d’en rester là ! Grâce à Marion nous avions à manger pour dix alors que nous étions six. Potage agréable de navets que Souleymane a terminé ce matin ; grand poulet rôti avec gratin dauphinois que Marion a rapporté pour partie et immense galette à la frangipane maison tout à fait délicieuse qui m’a fait roi et que nous n’avons pas terminée ce matin, laissant un bon morceau à ceux qui assisteront à la messe de 8 h 30 et pour qui nous avons, avant de partir ce matin, remis les bancs en place. Je précise que, malgré l’absence de crème fraiche un peu répandue où il ne fallait pas, le gratin dauphinois a été très apprécié et estimé conforme par un quasi dauphinois en la personne de Pierre.
Arrivé à 20 h 05, j’ai trouvé tout le monde affairé à son équipement, Olivier très attentif au couvert, Souleymane et Nouri à leur couchage ; Omar hospitalisé n’était pas des nôtres
Les conversations sont allées bon train avec des débats sur les aéroports de nos îles caraïbes, l’âge et l’état de santé et la mémoire de nos anciens présidents de la république, les croissants et le jus de fruits frais de Thierry Marx de la Gare du Nord, les têtes à chapeau ; j’en passe non sans vous avoir transmis le bonjour de l’ancien premier ministre Alain Juppé à qui m’a-t-on dit hier soir, je ressemblerais !
Nuit hachée et paisible réveil à 7 h 00, café pas très tonique et mauvaise nouvelle en partant donnée par Jean-Michel qui nous apprend le décès de Monsieur Bruno Foulard (obsèques vendredi matin )
Nous quittons les lieux vers 8 H 10. »