Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.
Lundi 15 janvier, Thomas, Pierre, Yves et Damien ont accompagné, Olivier, Nouri, Moussa, Soro et Soulymane.
Main et interrupteur, 1938, Gaston Karquel (1906-1971), épreuve gélatino-argentique, Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle |
Pendant ce temps les autres, Olivier et Damien finissent par convaincre Nouri de quitter ses amis du trottoir et d’abandonner ses bières, ce qu’il finit par faire... Il est éméché et tente de reprendre pied. Chacun accommode sa couche, Olivier prête main forte à nos cuisiniers Thomas et Pierre qui découvrent l’ambiance.
On se met à table vers 21 h et le potage aux brocolis ?, en tout cas vert et délicieux, le hachis Parmentier, dont nombreux sont ceux qui y reviennent, accompagné de salade assaisonnée, les fromages variés, le crumble et le flan font les délices savoureux de chacun... pendant que Nouri ou plutôt Nordinne, dessaoule et que Damien essaie de tempérer ses douleurs abdominales...
Les conversations sont conduites par Thomas et Pierre qui interrogent un peu chacun sur sa vie... On y apprend la jeunesse d’Olivier, 48 ans et la vie de son fils et de sa fille déjà de plus de vingt ans ; On ne sait pas mélanger les langues. Le Wolof, le berbère et l’arabe ne font pas bon ménage.
L’arrivée d’ Izabelle qui connaît Briançon et sa présence riante, enjouée et ravissante fait qu’elle accapare le dialogue, nous instruisant de son prochain One Woman Show qui commence Samedi prochain et durera jusque fin Mars. Elle sait le Wolof et est Maya ( c’est son nommée famille, ça ne s’invente pas !) ; elle vient prendre le pouls des Briançonnais et rend compte des ses impressions à Damien.
Vaisselle et coucher vers 22 h45, Moussa éteint tout en enclenchant la manette «générale» ce qui interrompt la charge des téléphones et coupe le frigidaire... qu’on se le dise, il faut manœuvrer les boutons de chaque lumière sans couper tout !!
Au matin 7 h 00 outre la déconvenue du téléphone, il y a un peu de tirage entre Olivier et le restant de la troupe, car on lui reproche de ne pas faire la vaisselle. Il est victime de maladie de peau des mains.
Il est prêt à faire la vaisselle et Damien lui offrira des gants pour qu’il puisse s’exécuter ; A priori tout va s’arranger.
Fermeture des lieux à 8 h 10 et retour dans l’atmosphère humide du jour, non sans avoir rendu grâce à l’initiative d’Olivier pour ce nouveau jour qui commence. »