Lundi 4 mars, Abdelilah, Fofana, Hakim, Kader, Michel et Ody ont été accueillis par Jeanne, Laurent, Antoine et Pierre.
Le Combat entre carême et carnaval,
Pieter Brueghel, le vieux (1528-1569),
peinture sur bois, 118 x 164,5 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum
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La discussion, éclectique comme toujours, tourne autour de la comparaison entre Carême et Ramadan, l’expérience d’Antoine chez Hiver Solidaire à Saint Augustin, le phénomène des présidents qui se verraient bien à vie (Maduro, Bouteflika, Mugabe, Poutine…) et enfin, sur la façon de recevoir demain soir leur hôte archevêque de Paris. Il est convenu que l’on s’adressera à lui comme Monseigneur, et non son Excellence ou sa Grâce. Les accueillis s’inquiètent de la décoration (faut il mettre une nappe ?) mais conviennent que le mieux c’est de montrer le décor de leurs nuits tel qu’il est. En tout cas ils se sentent très honorés de cette visite.
Pendant le dîner Hakim et Michel sont plus silencieux que d’habitude mais Kader très en verve.
Au moment de se coucher Kader choisit de dormir à l’étage, tandis que Hakim réintègre son emplacement habituel. La nuit est un peu plus sonore que d’habitude, au point qu’Abdel déclare qu’il compte finir sa nuit à la bibliothèque.
Au petit déjeuner il manque malheureusement du pain (en bonne partie dévoré la veille avec le fromage) et du jus de fruit. Nos convives ne se plaignent néanmoins pas et devisent aimablement des derniers résultats footeux et aussi des petits déjeuners anglo-saxons et des expériences spéléologiques de Michel.
Départ de tous à 8h15 et remise des clés dans la boîte de la rue de Belzunce.
Il y a pléthore de fromages, mais il manque du beurre, du jus d’oranges, et des bananes. Il serait prudent d’acheter 2/3 rouleaux de sopalin en plus. Enfin la fourniture chaque soir de 6, voire 7, baguettes paraît indispensable